Rue des Syriens : un livre doux et plaisant !...
Wadi, jeune syrien qui quitte son pays pour aller chercher une vie meilleure en Martinique. Au début du roman, Raphaël Confiant nous raconte l’installation et la vie quotidienne de Wadi à son arrivée. Parfois, le lecteur est déstabilisé parce qu’il est confondu entre le point de vue omniscient d’un personnage et le journal de Wadi. L’histoire se déroule sur la rue François-Arago, colonisée par Syriens et Levantins, originaires du Proche-Orient, à la fin du 19e siècle. Dans cette rue, le lecteur découvre des traditions et des cultures diverses qui s’entrechoquent et s’entremêlent. Ce roman évoque l’assimilation des Chrétiens, des Musulmans et des Juifs ; on vit ainsi dans une rue colorée par toutes les déclinaisons du noir au blanc en passant par les bruns… C’est vraiment un livre doux et plaisant à lire !
Lycée Rochambeau
Commentaire d’Audrey sur : Rue
des Syriens, de Raphael Confiant
Au début ce roman semblait
artificiel, la langue était un peu trop soutenue par rapport à l’histoire, mais
les personnages sont tellement attachants que je n’y ai pas trop fait attention
dans la suite. L’alternance entre le point de vue omniscient et le journal de
Wadi est déstabilisante au début, mais une fois que je m’y suis habituée, j’ai trouvé
ce choix très intéressant et très bien utilisé. Je recommanderais cette lecture,
mais pas avec beaucoup d’insistance, car c’est un livre agréable, mais il ne m’a
pas énormément plu.
HOUSTON
« La Rue des Syriens » de Raphael Confiant est un roman assez long à lire mais très comique. J’ai bien aimé ce roman puisque l’auteur mélange plusieurs cultures et nous traduit les différentes langues. Grâce à ce livre, j’ai un peu appris à parler créole et je me suis rappelée de quelques expressions arabes. Malheureusement, je n’ai pas fini le livre car « je n’ai pas eu la patience », il me semblait très très très long et je n’ai pas pu m’accrocher à l’histoire. Cependant, je me suis en quelque sorte identifiée au personnage principal Wadi dans la mesure où sa situation ressemblait à la mienne lorsque je suis arrivée à Houston, il y a quelques mois. En effet, j’ai remarqué que j’essaie de mon mieux de garder ma culture en parlant le maximum l’arabe et en apprenant aux autres comment prononcer quelques mots ou même les écrire. Je trouve que c’est un besoin vital de ne pas oublier notre identité ni notre culture. Je vous conseille donc de le lire surtout si vous n’habitez pas dans votre pays natal.
Rym B. 1ere
Eléments positifs:
C’est un beau livre, bien écrit, avec de nombreuses figures de
style, ainsi qu’une connaissance précise des faits racontés, des petits
éléments de la Martinique qui la caractérisent, qui la rendent si unique. On
peut dire qu’il dépayse le lecteur, même de manière assez forte, car on
n’imaginerait même pas une telle culture, un tel mode de vie, en France, ou
encore aux États-Unis. J’ai bien aimé les différents récits, les différents
narrateurs qui se complétaient entre eux pour donner une vision entière, diverse
aussi bien concernant les perspectives, les mentalités que les
« voix ». Cela donnait de la variété, empêchait de rendre la voix de
Wadi trop monotone ou trop envahissante.
Eléments négatifs:
Je dois admettre que c’est un des livres que j’ai le moins apprécié
depuis le début de mes lectures. C’est dépaysant, d’accord, mais parfois le
roman vire presque sur les limites du dérangeant, du trop intime. Je n’étais
pas sûre de vouloir connaître tout des relations sexuelles entre les
personnages, et pourtant l’auteur ne nous épargne aucun détail. C’est presque
trop. Trop, c’est l’impression générale que j’ai retenue du livre, même au
niveau quantité. C’est crédible, mais c’est trop luxuriant en détails, en
éléments qui endorment presque le lecteur, ce qui est fort dommage vu le
potentiel du roman.
En conclusion, je donnerais un 4/10, voir un 5/10, mais pas plus.
Ce ne serait pas une de mes recommandations.
Marie
Rue des Syriens a été publié par
Raphael Confiant en 2012. Je trouvais qu’il était difficile au début de
s’attacher au roman car le narrateur utilise un langage trop soutenu. De plus,
le changement entre le journal de Wadi et le point de vue omniscient est
difficile à suivre dans un premier temps, pourtant c’est quelque chose de très
original. Le roman était quand même agréable à lire.
AndreaHOUSTON
« La Rue des Syriens » de Raphael Confiant est un roman assez long à lire mais très comique. J’ai bien aimé ce roman puisque l’auteur mélange plusieurs cultures et nous traduit les différentes langues. Grâce à ce livre, j’ai un peu appris à parler créole et je me suis rappelée de quelques expressions arabes. Malheureusement, je n’ai pas fini le livre car « je n’ai pas eu la patience », il me semblait très très très long et je n’ai pas pu m’accrocher à l’histoire. Cependant, je me suis en quelque sorte identifiée au personnage principal Wadi dans la mesure où sa situation ressemblait à la mienne lorsque je suis arrivée à Houston, il y a quelques mois. En effet, j’ai remarqué que j’essaie de mon mieux de garder ma culture en parlant le maximum l’arabe et en apprenant aux autres comment prononcer quelques mots ou même les écrire. Je trouve que c’est un besoin vital de ne pas oublier notre identité ni notre culture. Je vous conseille donc de le lire surtout si vous n’habitez pas dans votre pays natal.
Rym B. 1ere
C'est un roman avec aucune structure chronologique qui fait des aller-retour constant dans le temps; c'est peut-etre donc le plus difficile a lire. Le livre est une etude sociologique de la martinique et sa population. Elle est tres interessante car j'ai appris beaucoup de choses que je ne savais pas etqui expliquent en partie le monde d'aujourd'hui. En plus l'histoire est assez attachante et divertissante. Par contre la reflection n'est pas tres pousee, c'est plus un portrait pour nous informer. Mais globalement, unlivre assez drole et sympathique.
ReplyDeleteJeanne, Awty, Houston, Texas, USA
Nada Demnati, 2nde 3, Collège International Marie de France, MONTRÉAL
ReplyDeleteRue des Syriens : un livre doux et plaisant !...
Wadi, jeune syrien qui quitte son pays pour aller chercher une vie meilleure en Martinique. Au début du roman, Raphaël Confiant nous raconte l’installation et la vie quotidienne de Wadi à son arrivée. Parfois, le lecteur est déstabilisé parce qu’il est confondu entre le point de vue omniscient d’un personnage et le journal de Wadi. L’histoire se déroule sur la rue François-Arago, colonisée par Syriens et Levantins, originaires du Proche-Orient, à la fin du 19e siècle. Dans cette rue, le lecteur découvre des traditions et des cultures diverses qui s’entrechoquent et s’entremêlent. Ce roman évoque l’assimilation des Chrétiens, des Musulmans et des Juifs ; on vit ainsi dans une rue colorée par toutes les déclinaisons du noir au blanc en passant par les bruns… C’est vraiment un livre doux et plaisant à lire !