Demain J’Aurai Vingt Ans, de Alain Mabanckou, est un roman qui raconte la vie de, Michel, un jeune garçon Congolais âgé d’une dizaine d’année et vivant à Pointe-Noire. Celui-ci doit faire face à la vie tout en cherchant à comprendre ce qu’il se passe dans le monde. Mabanckou est né au Congo où il a eu son baccalauréat en Lettres et en Philosophie. Après ses études de Droit dans une université à Brazzaville, il s’en va étudier en France où il se passionne de plus en plus dans la littérature. Après la sortie de son premier roman « Bleu-Blanc-Rouge » il décide de devenir écrivain. Il devient rapidement connu pour sa prose et pour sa poésie. L’écrivain a expliqué en 2009 à Evene.fr que, « le danger pour l'écrivain noir est de s'enfermer dans sa "noirceur", comme dirait Frantz Fanon. Il ne s'agit pas de tomber dans le piège de l'affrontement basique entre la civilisation noire et blanche. […] L'autocritique est essentielle si l'on veut ensuite poser un regard juste sur le reste du monde ». Dans son roman, Mabanckou emmêle la fiction et la réalité. C’est pour cela que le lecteur suit la vie de Michel. N’ayant que dix ans, le protagoniste commence à peine à former ses propres opinions, non seulement sur la vie, mais aussi sur la Politique et le monde actuel. Est ce qu’il est possible que Mabanckou se soit posé les mêmes questions que Michel lorsque lui aussi avait dix ans ? Demain J’Aurai Vingt Ans est écrit dans le point de vue d’un enfant, dans un langage courant et simple. On peut dire que ce roman est, en partie, autobiographique car l’auteur utilise des éléments de son enfance. Il explique lors d’une interview avec Express que « dans la plupart de mes livres, je suis présent dans chacun des personnages. » En effet, comme Mabanckou quand il était enfant, Michel se cache dans le bibliothèque de son père afin de lire les romans qu’il s’était gardé pour sa retraite. Il est possible aussi de remarquer que les parents de Michel sont basés sur ceux de Mabanckou. Dans la fiction, la mère de Michel à une table au marché et son père est réceptionniste à l’hôtel Victory Place de Pointe Noire tout comme les parents de l’écrivain. Le roman de Mabanckou est visé à des adolescents autant qu’à des adultes. Ses techniques littéraires sont originales, claires et fluides. Je pense que Mabanckou a atteint son but. Il a réussit à informer le lecteur et à lui donner son opinion sans l’accabler. Je conseille à toute personne intéressée à l’Histoire, la Politique et cherchant une belle histoire de lire ce roman. Il est à la fois fictif et réel ce qui permet de suivre non seulement l’Histoire Politique d’un pays, mais aussi comment cela affecte sa population.
Demain J’Aurai Vingt Ans, de Alain Mabanckou, est un roman qui raconte la vie de, Michel, un jeune garçon Congolais âgé d’une dizaine d’année et vivant à Pointe-Noire. Celui-ci doit faire face à la vie tout en cherchant à comprendre ce qu’il se passe dans le monde.
ReplyDeleteMabanckou est né au Congo où il a eu son baccalauréat en Lettres et en Philosophie. Après ses études de Droit dans une université à Brazzaville, il s’en va étudier en France où il se passionne de plus en plus dans la littérature. Après la sortie de son premier roman « Bleu-Blanc-Rouge » il décide de devenir écrivain. Il devient rapidement connu pour sa prose et pour sa poésie. L’écrivain a expliqué en 2009 à Evene.fr que, « le danger pour l'écrivain noir est de s'enfermer dans sa "noirceur", comme dirait Frantz Fanon. Il ne s'agit pas de tomber dans le piège de l'affrontement basique entre la civilisation noire et blanche. […] L'autocritique est essentielle si l'on veut ensuite poser un regard juste sur le reste du monde ».
Dans son roman, Mabanckou emmêle la fiction et la réalité. C’est pour cela que le lecteur suit la vie de Michel. N’ayant que dix ans, le protagoniste commence à peine à former ses propres opinions, non seulement sur la vie, mais aussi sur la Politique et le monde actuel. Est ce qu’il est possible que Mabanckou se soit posé les mêmes questions que Michel lorsque lui aussi avait dix ans ?
Demain J’Aurai Vingt Ans est écrit dans le point de vue d’un enfant, dans un langage courant et simple. On peut dire que ce roman est, en partie, autobiographique car l’auteur utilise des
éléments de son enfance. Il explique lors d’une interview avec Express que « dans
la plupart de mes livres, je suis présent dans chacun des personnages. » En effet, comme Mabanckou quand il était enfant, Michel se cache dans le bibliothèque de son père afin de lire les romans qu’il s’était gardé pour sa retraite.
Il est possible aussi de remarquer que les parents de Michel sont basés sur ceux de Mabanckou. Dans la fiction, la mère de Michel à une table au marché et son père est réceptionniste à l’hôtel Victory Place de Pointe Noire tout comme les parents de l’écrivain.
Le roman de Mabanckou est visé à des adolescents autant qu’à des adultes. Ses techniques littéraires sont originales, claires et fluides.
Je pense que Mabanckou a atteint son but. Il a réussit à informer le lecteur et à lui donner son opinion sans l’accabler. Je conseille à toute personne intéressée à l’Histoire, la Politique et cherchant une belle histoire de lire ce roman. Il est à la fois fictif et réel ce qui permet de suivre non seulement l’Histoire Politique d’un pays, mais aussi comment cela affecte sa population.
Julia Brauner, LILA